Au vu du partage que j’ai déjà vécu auprès de toi et des chevaux d’akita il y a 10 ans, j’avais touché de nombreux moments de grâce et ressenti beaucoup de sensations dans mon corps. Il a été simple pour moi d’appréhender le début de formation car ayant déjà vécu ses états de présences profondes, les mots m’ont parlé. Donc j’ai pu intégrer beaucoup plus consciemment, et avec aussi tes évolutions pédagogiques, les notions de l’approche akita. Et donc pouvoir par la suite certainement mieux accompagner mes futurs élèves.  Le plus challengeant pour moi a été de le pratiquer avec mes chevaux et surtout ma jument, qui a chaque fois que je travaillais avec elle, me demandais d’aller toujours plus profondément dans ma pleine présence. J’ai eu un très bel accompagnement de mes deux juments tous au long, beaucoup de remise en question aussi. J’ai appris à être plus à l’écoute de mes chevaux, à être plus patiente. Et ne plus vouloir faire faire mais à être. J’ai pris conscience de l’importance de chaque mouvement de mon corps et celui du cheval, à prendre du plaisir dans le travail au pas, dans un simple arrêt. Et chaque petite évolution est devenu une immense satisfaction. Avec tout le travail de l’année, la perception de mon corps est plus complète, j’ai pu discerner des crispations profondes dont je n’avais pas connaissance. J’ai acquis plus de finesse dans mon ressenti global, à l’intérieur de moi et dans l’environnement, que ce soit l’ambiance ou l’énergie des autres êtres autour. Le présentiel a été essentiel pour moi, et le contenu des vidéos m’a permis de mettre des mots clairs et précis sur mes ressentis. J’ai vraiment apprécié te voir pratiquer en vidéo car j’ai une mémoire visuelle et j’aurais aimée en voir un peu plus notamment dans des moments à cheval. 

Tess

Darwyn et Akita… c’était il y a déjà 16 ans, et plus. Arlette m’a proposé de partager son écurie, à Sézenove, nous, qui étions alors à la recherche d’un site pour enfin pouvoir se poser. Depuis près de 40 ans, Arlette cherche à comprendre les enjeux de la relation avec le cheval, s’entoure de personnes compétentes dans différents domaines pour améliorer le bien-être du cheval, tant dans son quotidien que dans le travail. Elle a sorti de la galère 18 chevaux qu’elle a soigné avec amour. Elle offre ses connaissances pour aider le cavalier mais surtout pour éviter au cheval d’être monté dans la force. Je ne vous cache pas qu’à cette époque je regardai tout ça avec une certaine… curiosité dirons-nous. Arlette a continué son chemin pour évoluer, confirmer ses ressentis, et aussi enseigner et mettre en place une formation professionnelle. Nos chemins se sont à nouveaux rapprochés et le destin arrivant toujours à ses fins, je n’ai pas juste entendu, j’ai écouté et j’ai été conquise. Arlette offre plus qu’une formation cheval cavalier, c’est aussi une manière de revoir le milieu équin sous toutes ses formes, le cheval au travail, à pied ou monté, mais aussi le confort du cheval. Elle se préoccupe aussi de proposer des solutions pour améliorer la qualité de vie des professionnels qui aimeraient continuer ou se lancer dans cette profession. L’on sous-estime certains aspects, notamment comme de prendre soin de soi, sa qualité de vie, avec un travail où les heures ne sont pas comptées, où les chevaux nous sollicitent en permanence, où l’on se consacre à donner bien souvent le meilleur de soi à des personnes qui sont à la recherche de quelque chose de plus qu’un simple rapport technique avec le cheval. Arlette aime les chevaux, elle aime les gens, elle aime la nature, la terre. Cette formation va bien au-delà d’une formation traditionnelle… Une chose est sûre, le cheval en sera, lui, le plus grand bénéficiaire pour aujourd’hui et pour demain.

Anouk

Rencontrer un cheval et être accompagné par lui, c'est s'octroyer un temps de pause, c'est partir à sa propre rencontre et découverte et c'est se reconnecter à l'être qu'il y a au plus profond de soi. Cela implique d'accepter de s'exposer et d'accueillir toutes les facettes et fragilités de sa personnalité, celles que l'on apprécie, comme celles que l'on cherche à occulter, mais que les élèves perçoivent instantanément et qui représentent pour eux un puissant bras de levier sur nous tant que nous ne sommes pas assez puissants pour les assumer face à eux. Rencontrer un cheval et être accompagné par lui, c'est aussi reconnaître la présence de ses peurs, leurs effets et influence sur la relation, les sentir se manifester dans son corps, les nommer, en identifier l'origine et finalement les accepter, pour mieux s'en libérer. Il devient ainsi possible d'être dans le plaisir et la légèreté d'apprendre. (exemple: peur de ne pas y arriver – pression du résultat – perte de moyen - « échec ») Rencontrer un cheval et être accompagné par lui, c'est encore se connecter au Réel, c'est-à-dire au moment présent. C'est adopter une posture qui nous permette de mettre à terre nos projections négatives, issues d'expériences passées, en prenant acte de ce qui Est. Il devient alors possible d'ajuster nos intentions, nos actions et nos paroles à une situation présente. (exemple: prise de conscience par les sens de la qualité de ce qui nous entoure, agitation trop grande pour commencer l'exercice souhaité, exercice: accroître l'implication et la puissance de la Présence + réajustement de la demande, résultat: situation de nouveau à notre portée, diminution de la pression et reprise de confiance – ...)

Jessica